FRACTURE a été invitée par le préfet, le Mercredi 10 juin, afin de participer à la réunion de lancement du conseil général de l'environnement (CGE) chargé de l'étude de la saturation du nœud ferroviaire lyonnais (NFL), dépendant directement du ministre Borloo. Alors comment le Ministre a-t-il pu prendre une décision sur le choix du fuseau du CFAL Sud le 15 avril, qui, par définition, doit résoudre le problème de la saturation ferroviaire lyonnaise, sans attendre les conclusions du CGE sur cette étude ?

La question a été posée au préfet, mais, probablement embarrassé, voire irrité par notre analyse, il n'a pas daigné nous répondre. Question concertation c'est mal parti ! Alors que, pendant une heure, il nous avait donné un cours sur les méthodes de consultation, de concertations, en concluant qu'aucune décision d'infrastructure lourde ne peut se prendre sans l'accord des populations concernées. Chacun jugera le discours.

Alors quels sont les nouveaux dangers qui nous menacent ? Comme nous vous l'avions annoncé la principale étude demandée au CGE est l'aménagement de la ligne historique, entre Vénissieux et Grenay, soit le doublement des voies existantes, pour absorber l'augmentation de trafic.

A retenir également le choix autoritaire du préfet mettant la Région devant ses engagements financiers, si celle-ci ne se décide pas à financer l'échangeur routier de la plateforme d'Ambérieux. Il fera alors déplacer la plateforme de ferroutage de chargement de camions (aujourd'hui à Aiton en Savoie) sur le site de Grenay. Quelles infrastructures routières supplémentaires faudra t-il construire dans notre plaine pour absorber le trafic poids lourds de Lyon à Grenay?

Il est donc aujourd'hui encore plus important de continuer notre lutte face à ces décisions qui impacteront Mions, du nord au sud et feront subir aux riverains pendant des décennies les erreurs des DECIDEURS Politiques et Technocrates.

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